PROVINCIALE 1 LUXEMBOURG – LBA Halanzy écarte un de ses joueurs

La rencontre entre Gunners Musson et LBA Halanzy n’a pas été à son terme la semaine dernière en P1 de la province du Luxembourg. La rencontre a été interrompue par l’arbitre au terme du premier quart d’heure. «Nous étions passés jusque-là au travers pour être menés 4-1», explique un des responsables du club, Didier Muller. «C’est alors que l’un de nos joueurs, Jimmy Léonard, a pété un plomb. Il a hérité d’une carte jaune et ne l’a pas supporté. Il s’en est alors pris au joueur adverse qui était au sol.»

Cela avait déjà été tendu entre les deux équipes au match aller. «Les «Gunners» avaient terminé avec trois joueurs exclus pour carte jaune. On avait bien mis les choses aux points pour ce match retour, afin d’éviter d’éventuelles nouvelles tensions. Et puis, il y a quand même eu ce geste regrettable de notre joueur. L’arbitre a bien fait d’arrêter le match. Cela n’a pas sa place sur un terrain.»

Les sanctions n’ont pas traîné. «Notre joueur s’est fait exclure à la 15e et je peux vous dire qu’une minute plus tard, il ne faisait déjà plus partie du club. Si l’homme en noir n’avait pas mis un terme prématurément à cette rencontre, j’aurai demandé à mes joueurs de quitter le terrain. On ne peux cautionner ce type de comportement.»

L’équipe se retrouve à la huitième place. «Cela fait plus d’une dizaine d’années que le club existe et cela doit être notre 4e ou 5e saison en P1. Nous avions pour ce championnat une base assez large au niveau du noyau. Mais nous avons connu des soucis. On s’est retrouvé parfois avec seulement trois éléments de l’effectif de départ. Notre gardien a dû se résoudre, par exemple à faire les pauses, alors que sa doublure a quant à lui changé d’horaire. On doit donc régulièrement faire appel à nos éléments de P2. A 49 ans, j’ai moi-même joué cette saison au poste de gardien et cela à 49 ans dans nos trois équipes.»

MÊME RITUEL

Le but se limitera donc à assurer le maintien. «Je pense que la P1 est le niveau le plus haut que nous pouvons viser. Le club reste très familial. Que ce soit en P1, P2 ou P3, notre façon de faire est la même. L’équipe titulaire dispute les quatre premières minutes. Puis, toutes les deux minutes, on effectue les changements. On a déjà tenté de modifier le système en coupe provinciale, mais cela n’a vraiment jamais marché.»

Ce vendredi, c’est le MFC Saint-Hubert (3e) qui se déplacera au Clémarais d’Aubange. «Le fait d’avoir écarté quelques comportements nerveux va peut-être changer un peu la donne. En milieu de semaine, j’ai déjà eu huit réponses sur dix concernant les joueurs convoqués. Avant, il fallait parfois attendre le vendredi matin pour certains éléments.»

NICOLAS TOUSSAINT