NATIONALE 3D – MF Oreye s’était mis à rêver de la deuxième place

Promu en tant que quatrième classé de la P1 liégeoise au terme de la défunte campagne, le MF Oreye assume plutôt bien cette promotion pas spécialement prévue. L’équipe occupe la cinquième place. On ne peut toutefois pas dire que la régularité est la qualité principale des Orétois, capables d’aller s’imposer au BF Dinant et sa fanfare parfois déstabilisante pour ensuite, deux semaines plus tard, s’incliner à domicile contre Gedinne United. «Aucun de nos joueurs n’avaient, à la base, jamais connu ce niveau de D3», explique Marco Suray, qui a débuté la saison comme joueur, avant de prendre le relais de Damien Cremer comme coach. «Lorsque j’ai repris la gestion du groupe après deux matchs, j’ai décidé rapidement d’arrêter de jouer. C’était trop compliqué. J’ai instauré un système de jeu. Cela a bien fonctionné sept ou huit matchs, à tel point qu’à la trêve, on pouvait toujours entrevoir la deuxième place. On a gagné chez les Dinantais. On s’est mis à rêver. C’est ensuite que cela a un peu coincé. On a remarqué que nous manquions encore d’expérience face à des équipes de 2e partie de tableau, contre lesquelles il s’agissait de faire le jeu. Ce qui explique notre rentrée dans le rang.»

Ceci dit, pour une première saison en D3, le bilan reste quand même positif. «Nous ne nous étions pas vraiment définis d’objectif à l’entame du championnat. Le but était clairement d’en profiter pour faire emmagasiner un maximum d’expérience à nos jeunes. A un moment, on a affilié Fabian Beine, un ami d’enfance, venu nous rejoindre pour nous apporter son métier. Cela n’a pas trop porté ses fruits. On a connu d’autres moments compliqués, comme lorsque notre gardien, Kevin Juwet, déjà embêté par un souci récurent au niveau de l’épaule s’est blessé au genou lors d’une intervention. Si bien que depuis trois matchs, c’est Anthony Daddi, qui n’a aucune expérience de la Nationale qui s’y colle. Malgré tout, on va tenter, lors de nos derniers matchs qui nous restent, de préserver cette place de cinquième. On tentera donc, ce prochain vendredi contre Atlas Liège qui joue le titre, d’ennuyer un maximum nos adversaires.»

TOUJOURS AVEC SURAY?

La suite? Elle demeure incertaine, en tout cas pour notre interlocuteur, qui ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. «J’ai plusieurs possibilités. Je pourrais rester affilié à Beyne ou encore accepté une proposition d’un club de D2. Mais ce dont j’ai vraiment envie, c’est de me lancer dans les arts martiaux. C’est une passion que je souhaite développer. Et combiner en parallèle avec la vie d’un club de football en salle, cela me paraît assez compliqué. On verra.»

NICOLAS TOUSSAINT