N3B: AJ Schaerbeek veut s’en sortir

A l’aube de cette saison, l’AJ Schaerbeek, bien que changeant de série de D3 (la C pour la B) à l’A.B.F.S. nourrissait certaines ambitions. Quatre mois plus tard, on en est loin. L’équipe ferme la marche, avec trois points sur vingt-deux. «Dès avant de reprendre le collier, l’un de nos piliers défensifs, Julien Carminati a finalement décidé de ne pas disputer le championnat», explique le coach et C.Q. du club schaerbeekois, Mimoum Zahri (photo). «C’était un cadre de la saison passée. Pour ne rien arranger, nous avons dû faire face à plusieurs blessures. Nous avons donc été rarement en mesure d’aligner notre meilleure équipe.»

Le club doit aussi faire depuis mi-novembre sans Sofian Dakkoun, qui a écopé, suite au match arrêté au Purple Auvelais d’une suspension jusqu’au terme de la saison. «Lui aussi était un élément important de notre secteur défensif. Nous nous sommes ainsi retrouvés encore un peu plus déforcés en fin de premier tour.»
Ce qui explique notamment la plus grosse défaite concédée lors du premier match de 2019 chez le leader de Benfica Bruxelles: 10-1. «Nous avions deux blessés de plus pour ce match. Chez l’un des ténors, le but était clairement d’éviter le forfait.»

QUATRE RENFORTS

Malgré cette embarrassante place de lanternier, l’équipe est loin d’être décrochée. Aux points perdus, elle devance même d’une unité Drenica Namur, l’unique adversaire que les Schaerbeekois ont vaincu au premier tour. Ces derniers, toujours aux points perdus sont à égalité avec le Purple Auvelais (11e). «Avec un seul descendant au terme du championnat, tout est possible. On compte bien nous en sortir. Nous avons déjà affilié deux nouveaux joueurs en ce début de semaine: Tarik Benamar, un second portier venant de série provinciale, ainsi qu’un joueur de champ, qui était chez nous la saison dernière. Pour mettre un maximum de chances de notre côté, deux autres devraient encore prochainement nous rejoindre.»

Visiblement, on est bien décidé à rempiler pour une nouvelle campagne en D3. «Je pense que cinq, voire même quatre succès pourraient être suffisants pour se sauver. Il faudra bien négocier les matchs face à nos deux principaux rivaux directs que sont Purple Auvelais et Drenica Namur. On va déjà tenter de renouer avec la victoire ce vendredi 11 janvier, à l’occasion de la visite de l’Inter Namêche, que nous n’avons pas encore affronté. Pour le moral, cela serait l’idéal.»

NICOLAS TOUSSAINT