LIEGE – Une qualification folle du CS Galata Visé en coupe provinciale

Un but est tombé toutes les deux minutes lors de la rencontre de 1/16 de finale de la coupe de la province de Liège, qui a opposé les deux équipes de P1 du CS Galata Visé et d’Azzurri Bressoux. Les Visétois se sont imposés sur le score peu banal de 13-12. «Je n’avais jamais assisté à un match aussi ouvert», explique Chantal Frédérix (photo), une des responsables du «Gala». «On avait l’impression d’assister à une rencontre de basket-ball ou de handball. On passait d’un camp à l’autre à la vitesse de l’éclair. Il y a quand même eu un écart significatif à 10-6, mais nous avons réussi à recoller et à passer devant. Pour le même prix, les chiffres auraient pu être encore plus énormes. Plusieurs fois, le piquet et la latte ont sauvé les gardiens.»

Forcément, à l’issue de ce match complètement fou, les joueurs du Galata Visé étaient euphoriques. «C’est normal. Cela reste un score très rare. Je pense que l’un de nos joueurs nous a quand même porté chance. Il s’agit de Berber Serkan. C’est l’un des plus anciens du noyau. Chaque fois qu’il montait au jeu pour faire souffler les autres, on marquait. Il était tout rouge à la fin, mais ses efforts ont été récompensés(rires)

Les réjouissances sont, par contre, moindres en championnat. «On n’occupe que la huitième place, alors que l’on visait les premiers rôles», enchaîne Julien Milissen, C.Q. du club, également dans le staff de la sélection des espoirs de la province de Liège. «Notre classement ne reflète pas vraiment la vraie valeur du groupe, si celui-ci était chaque fois au complet. Le souci, c’est que des joueurs jouent dans une autre fédération. Ils ne sont donc pas tout le temps présents. Nous avons également rencontré un souci de gardien de but. Nous étions dans une bonne spirale, lorsque ce dernier est parti un mois et demi en Thaïlande. Les résultats n’ont plus été aussi bons, avant qu’il ne revienne et que nous parvenions à engranger régulièrement à nouveau.»

LE PODIUM ENCORE JOUABLE

Notre interlocuteur pense qu’il y a encore moyen de sauver les meubles. «Nous sommes en retard sur notre tableau de marche, mais nous avons une, deux et même trois matchs de retard sur tous les adversaires qui nous devancent. Nous devons d’ailleurs, pour certains, encore en découdre avec eux. Si les joueurs se montrent plus assidus, on peut encore espérer terminer sur le podium.»

Et il a toujours la coupe provinciale… «On se rendra, le 22 mars, en 1/8 de finale, au MFC Saint-Nicolas UTD, qui occupe la deuxième position en P1. Cela ne sera pas simple, mais après ce qui s’est passé en 1/16 de finale, on se dit que tout est possible.»

NICOLAS TOUSSAINT